Bienvenue

« Qu'est-ce qu'un CLONE ? » 

Bienvenue sur ce blog étrange et farfelu, dans ce monde fantastique et illogique. Je dois avouer n'avoir jamais été très douée pour les présentations, souvent ne sachant trop quoi dire et me mettant à débiter une suite de mots, de phrases et de paragraphes inutiles. Je ne sais pas non plus de quelle façon vous approcher, oui, vous, cher inconnu. Alors j'ai tout simplement décidé, au lieu de continuer à tourner autour du pot, de jouer ma carte franchise et de me lancer : 

Bienvenue 

Oui, je me répète et je le sais. Mais c'est que je suis plutôt nerveuse, vous voyez ? Après tout, ce n'est jamais facile de se lancer et de commencer à poster ses plus intimes pensées sur internet, de se dévoiler aussi facilement et de se mettre à nu devant qui sait, osant montrer notre vraie personnalité et prendre le risque d'essuyer des insultes et des remarques désobligeantes. C'est pour cela que, avant toute chose, si vous souhaitez continuer votre visite, je vous demanderait le respect. Oui, je sais, je ne suis pas l'écrivaine de l'année, ni Perfect Woman et encore moins une prof de français. Ce que je veux dire par là, c'est que je sais que j'ai des défauts (que j'essaye d'améliorer) et je sais que je fais des erreurs, mais ce n'est pas pour autant que je mérite des ''c trop nul''. Soyez gentils, indulgents, et montrez-moi ces points que je tente d'améliorer d'une approche cohérente ou douce, s'il vous plait.

En tout cas. 

Je suis F. F pour Félicia, au cas où vous vous poserez la question, et je suis une fille. Je suis une fille qui, pour l'instant,ne sait pas vraiment la raison pour laquelle elle a crée ce blog, pourquoi elle a décidé de se lancer dans l'écriture de ce projet alors qu'elle a laissé des dizaines d'autres en cours derrière elle. Qu'est-ce qui l'a attirée, dans cette histoire ? Dans ces personnages ? Dans cet univers tout entier ? La réponse est simple, et au risque de me répéter : je n'en sais strictement rien. Le fait est que me voilà, ici, sur ce blog, avec tous ces éventements qui s'embrouillent dans ma tête et ces mots qui veulent sortir, ces doigts qui veulent  écrire.  Le reste importe peu, n'est-ce pas ? 

Avant que j'oublie cette chose si importante et primordiale : 

Le règlement 

♦ Le plagiat est strictement interdit et sévèrement puni. Je ne crois pas qu'il est nécessaire de développer, après tout, il y a tellement et tellement de blogs qui en parlent et qui luttent contre ça que s'y attarder est inutile.

♦ Les dragueurs. Ah, les dragueurs, les pervers, les je ne sais quoi d'autre Je crois que vous connaissez très bien la routine, très bien ce que vous devez faire : sortir. Je ne suis pas intéressée, vraiment pas, donc au lieu de perdre votre si précieux temps avec moi, pourquoi ne pas juste partir ? 

♦ Les pubs sont autorisées. Je n'ai rien contre elles ; de plus, je pense qu'on peut ainsi découvrir des blogs fantastiques.

Autres détails jugés importants 

♦ Toutes mes images sont prises de Tumblr, 

♦ Cette fiction est originale ; tous détails, faits, noms, éventements, personnes qui ressemblerait à quelque chose de ''réel'' est de la pure coïncidence. 

♦ J'ai aussi un compte Wattpad ainsi qu'un blog skyrock   

Bonne visite !

Qu'est-ce qu'un clone ?

▶ Clones ◀

Avec Amélia Whiterose comme personnage principal 

«Dans un monde où de plus en plus de personnes succombent à une bien étrange maladie, les clones sont vus comme étant la solution miracle à la menace d'extinction de l'Humanité. »

▶ Fiction en cours ◀

Dans un univers  de dystopie, avec du drame, de la romance.

Elle a toujours vécu dans un monde riche, superficiel, un monde cruel où personne n'a une personnalité unique. Un monde de clones, un monde sans histoire, un monde sans aucune forme réelle d'art, un monde où la mort est une menace joliment décorée par des robes aux couleurs pastels. 

Elle se croyait perdue, elle se croyait morte et enterrée, elle se croyait oubliée par tous, voyait son chemin s'effacer alors qu'elle était sur le point de l'emprunter. Elle croyait, elle savait, elle s'imaginait, et elle s'accrochait dur comme fer à tout ce qu'on lui avait toujours répété. 

Mais voilà que ce monde d'illusions se fissura juste sous ses yeux. 

«Mais seuls les plus riches et les plus hauts placés peuvent s'en procurer un... afin de préserver leur lignée, même si l'héritier meurt.»

Des ombres se mouvaient devant mes yeux.

Des personnes, aux corps longs, minces et élancés bougeaient, marchaient, se pavanaient, gesticulaient. Mystérieux et étrangers, ils hochaient leur tête, levaient les yeux vers le plafond ou se perdaient dans la contemplation des murs bleus, de la lumière blanche, de la table basse, faisaient volte-face, croisaient mon regard, se détournaient rapidement, pâles et sournois. Ils parlaient, disaient des mots, laissaient échapper des syllabes, des consonnes et des voyelles que je ne pouvais entendre, ne pouvant les saisir, des phrases qui étaient destinées à d'autres. Ces longues et étranges personnes parlèrent encore et encore, pendant des longs et ennuyants moments, avant qu'un d'entre eux ne se détache du groupe et ne se plante devant une glace, me tournant le dos.

Le docteur se tourna finalement.

Sourit fébrilement.

Fit signe à un autre homme, un infirmier habillé en turquoise, posté dans un coin du couloir, de s'approcher et d'ouvrir une porte.

La chambre qui se trouvait devant moi fut ouverte, et en quelques battements de cils on en extirpa une fille, une fille petite et fine, fragile, au teint maladif, dont les longs cheveux roux pendaient dans son dos dénudé. Elle tournoya, sourit, s'inclina avec une extrême grâce et prononça quelques mots, encore des mots fugitifs, l'air heureuse, l'air ravie, étant la perfection incarné. Elle valsa, se mouvant avec une grâce infinie, une grâce si grande qu'elle en devenait absurde et irréelle, juste avant de s'arrêter devant moi, devant mes grands yeux remplis de rancune.

Elle me sourit, encore, toujours ce sourire détestable collé sur ses lèvres fines et blanches.

-Je suis si heureuse de te rencontrer ! Enfin !

Ces quelques mots furent prononcés d'une voix aigüe et légère, heureuse, teintée d'une sincérité qui me fit frémir et me perturba, me fit froncer des sourcils et m'agaça, alors que je détournais le regard de son visage parfaitement symétrique, alors que je me perdis dans les murs blancs et dans la foule qui ne cessait de se presser, de marcher ou de courir, une foule habillée en blanc et en turquoise qui se dépêchait d'en finir avec le temps.

-J'aimerais en dire autant, rétorquais-je sèchement en me retournant vivement, rapidement, pour ne

pas voir ses grands yeux verts s'écarter légèrement.

Et je tournais les talons, angoissée et peinée, la frustration me collant le cœur et la jalousie me tiraillant. Je tournais le dos et m'enfonçais, m'enfonçais dans cette foule mouvante, talonnée par mes deux parents et elle, cette fille, cette femme au visage parfait et magnifique, cette femme dont l'unique but était de me voler ma place, voler ma maison, voler mes parents, voler mes amis, voler ma vie toute entière, se l'approprier, la faire sienne sans aucun scrupule ou pitié. 

Elle, cette fille que je détestais tant n'était rien d'autre, rien de plus qu'un simple clone.

Elle était mon clone.